Assali et son beau-fils Ouzzine devant le tribunal

Mohamed Ouzzine du Mouvement populaire.

Mohamed Ouzzine du Mouvement populaire. . LE360

Revue de presseKiosque360. Le tribunal de première instance de Rabat a décidé, mardi 29 septembre, de convoquer Halima Assali et Mohamed Ouzzine, après la plainte déposée par ces derniers contre X pour diffamation et propos injurieux.

Le 01/10/2015 à 01h26

La Dame de fer du Mouvement Populaire (MP), Halima Assali, et son beau-fils, Mohamed Ouzzine, également cadre du MP et ancien ministre de la jeunesse et des sports, seront prochainement entendus par le tribunal de première instance de Rabat.Selon le quotidien Al Akhbar, cette convocation devant les magistrats du tribunal fait suite à une plainte déposée par Assali et Ouzzine contre X pour diffation et propos injurieux.

Avant le déclenchement de la procédure, les deux dirigeants du MP avaient effectivement déposé une plainte estimée recevable par le parquet. Assali et Ouzzine ont alors été entendus par la police judiciaire, précise Al Akhbar.

Dans ses déclarations, Halima Assali a avancé que, durant le mois de janvier dernier, alors que le scandale de l’affaire du Complexe Moulay Abdellah de Rabat (affaire «karata», ou de la raclette) faisait déjà du bruit, une personne, cachée sur son compte Facebook derrière le pseudo de «L’âne du MP», avait mené une véritable campagne aussi injurieuse que diffamatoire contre elle et certains membres de son parti.

Ces derniers, après avoir déposé plainte, ont à leur tour été entendus par les policiers. Les locaux de la police ont alors été visités par le ghota du MP: Mohamed Ouzzine, sa sœur de lait Fatima-Zahra Idirssi, Adil Chtioui, Hicham Fikri et Nezha Bouchareb. Tous rapportent la même version que celle de Assali: injures, diffamation, noms d’oiseaux… Sauf qu'il s'avérera, avance Al Akhbar, que les plaignants connaissaient le nom de celui qui se cachait derrière le compte de «L’âne du MP», puisqu’ils ont évoqué devant les policiers le nom de Karim Âyech, membre du Conseil national du Mouvement populaire.

Entendu à son tour par les policiers, l’homme ne niera à aucun moment les faits qui lui étaient reprochés. Il déclarera avoir effectivement ouvert ce compte sous le nom de «l’Âne du MP», comme il assurera que c'était bien lui qui y publiait les propos injurieux. Petit détail toutefois: il ne faisait que publier, affirme-t-il, les propos d’autres membres du MP ou des propos puisés dans la presse nationale.

D’ailleurs, déclarera-t-il aux policiers, ce n’était pas la première fois qu’il avait eu recours à ces pratiques: en 2010, Âyech avait en effet ouvert un compte sur Facebook pour attaquer, à sa manière, le secrétaire général de la jeunesse du Mouvement Populaire.

Par Mounir El Figuigui
Le 01/10/2015 à 01h26