Amina Bouayach : «le CNDH assure la surveillance des droits de l’homme dans les provinces du Sud»

La présidente du CNDH, Amina Bouayach, revient sur la situation des droits de l'homme dans les Provinces du Sud.

La présidente du CNDH, Amina Bouayach, revient sur la situation des droits de l'homme dans les Provinces du Sud. . le360

La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Amina Bouayach vient de mettre les points sur les i en démentant fermement les sorties mensongères des généraux algériens et des mercenaires du Polisario au sujet de la situation des droits de l’homme dans les provinces sahariennes.

Le 22/11/2021 à 19h12

«Nous accomplissons de manière objective, efficace et avec abnégation notre mission partout au Maroc, y compris dans les Provinces du Sud où la situation des droits de l’homme est totalement différente de celle que colporte le régime algérien», a affirmé la présidente du CNDH dans un entretien avec Le360. Amina Bouayach répondait ainsi aux récentes allégations des mercenaires à la solde d’Alger tenues au siège de l’ONU sur une supposée violation des droits humains.

«Nous avons une crédibilité internationale au point que le CNDH vient de joindre l’Alliance internationale des droits de l’homme», a souligné Amina Bouayach, une militante des droits de l’homme connue et appréciée par les instances internationales.

Le CNDH, a-t-elle dit, vient d’être chargée d’une importante mission au sein de l'Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés (AIDL). Cette dernière est une Organisation non gouvernementale (ONG) qui travaille de façon indépendante et transparente. Elle œuvre pour renforcer le niveau de sensibilisation aux droits civils et juridiques.

Au sein de cette Alliance, faut-il le rappeler aux militaires d’Alger et aux marionnettes du Polisario, le CNDH s’est vu récemment confier le département des accréditations, c’est-à-dire la responsabilité d’accorder ou de refuser la reconnaissance à tout organe sollicitant une admission au sein de ce regroupement international. Il s’agit d’une cinglante gifle pour le pouvoir algérien.

Lors de l’entretien, la présidente du CNDH a par ailleurs évoqué la question des dossiers en suspens dits ceux de l’Instance équité et réconciliation (IER), indiquant qu’une nouvelle enveloppe budgétaire de 16,4 millions de dirhams venait d’être débloquée au profit de 186 bénéficiaires et ayants droits. En outre, les dossiers d’une autre catégorie de personnes, au nombre de 99, recrutées au-delà de 40 ans et qui réclament une retraite complémentaire, viennent d’être régularisés grâce à un budget de 29,7 millions de dirhams, selon la présidente du CNDH.

Enfin, Amina Bouayach a révélé que son organisation va publier prochainement un rapport dédié à la santé publique. «Ce rapport s’arrête notamment sur les dysfonctionnements ayant marqué la gestion de ce secteur», a-t-elle conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 22/11/2021 à 19h12