Akhannouch pourrait prendre les rênes du RNI à la place de Mezouar

DR

Revue de presseKiosque360. Aziz Akhannouch pourrait prendre les rênes du RNI en remplacement de Salaheddine Mezouar et mener les négociations avec Abdelilah Benkirane pour la formation du nouveau gouvernement. Mais les choses ne sont aussi simples qu’elles y paraissent.

Le 12/10/2016 à 20h09

C’est la rumeur qui a secoué toutes les rédactions marocaines ce mercredi et qui acappare encore une bonne partie des Une de la presse nationale paraissant ce jeudi 13 octobre.Akhbar Al Yaoum, publication proche du PJD, rapporte que le retour du ministre de l’Agriculture dans le gouvernement sortant au RNI aurait été acté par la direction du parti de la Colombe, qui devait encore se réunir mercredi.

Ce retour par la grande porte pour remplacer Salaheddine Mezouar devrait être scellé par un Congrès national extraordinaire qui se tiendra dans les quelques jours à venir avec un seul point à l’ordre du jour: l’élection d’un nouveau président en la personne de Aziz Akhannouch. A charge, ajoute la publication de Toufik Bouachrine, de tenir un Congrès national ordinaire au début de l'année 2017.

La mission du ministre de l’Agriculture sortant sera de mener les tractations avec Abdelilah benkirane au nom du RNI, vu que le courant ne passait plus entre ce dernier et Salaheddine Mezouar, accusé par les islamistes de s’être plus allié au PAM tout en étant membre de la coalition dirigée par le PJD.

D’ailleurs, croit savoir Akhbar Al Yaoum qui cite l’entourage de Benkirane, ce dernier aurait reporté à plus tard une première rencontre prévue mercredi avec la direction du RNI.

Pour autant, rappelle la publication, la mission de Aziz Akhannouch ne sera pas une promenade de santé face aux islamistes qui n’ont pas encore digéré l’affaire du Fonds de garantie agricole contre la sécheresse.

Toujours selon Akhbar Al Yaoum, Aziz Akhannouch, qui avait démissionné du RNI pour prendre le portefeuille du ministère de l’Agriculture en janvier 2012, pourrait garder ce même département ministériel dans le prochain Exécutif.

Le RNI est membre de la majorité sortante. Il avait rejoint le gouvernement Benkirane quand l’Istiqlal avait décidé de claquer la porte, en mai 2013.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 12/10/2016 à 20h09