Dans son numéro de ce mardi 17 mars, Akhbar Al Yaoum relève que le gouvernement a eu des informations selon lesquelles des associations, dont certaines proches de partis politiques, ont ouvert leurs portes aux veuves en situation de précarité devant bénéficier de l’aide directe pour jouer les intermédiaires auprès des caidats, des annexes administratives et autres services du ministère de l’Intérieur. Selon le journal, cet accord intervient donc pour barrer la route devant tous ceux qui veulent surfer sur la vague de cette aide à des fins électorales ou financières. C’est la raison qui a poussé la présidence du gouvernement à hâter la conclusion dudit accord. En vertu de cette convention, fait savoir Akhbar Al Yaoum, les veuves qui répondent aux conditions d’éligibilité sont tenues de déposer elles-mêmes leurs dossiers auprès des caidats et annexes administratives les plus proches de leurs lieux de résidence.
D’après les statistiques du Haut-Commissariat au Plan, elles sont 300.000 veuves en situation de précarité, précise la publication qui croit savoir qu’elles ne vont pas toutes bénéficier de cette aide conformément au décret du chef du gouvernement daté du 4 décembre 2014. L’Exécutif, qui avait adopté le projet de décret fixant les conditions d’éligibilité pour les bénéficiaires, le montant et les modes de versement, s’engage à verser un pécule de 350 dirhams pour chaque orphelin sans que le total de l’aide versée ne dépasse les 1.050 DH pour une seule famille. Le décret fixe bien évidemment des conditions pour être éligible, poursuit le journal, ajoutant que les orphelins pris en charge par leurs mamans devront être scolarisés ou inscrits dans l’une des filières de la formation professionnelle.
Les allocations prévues par le décret seront versées jusqu’à ce que les enfants pris en charge atteignent l’âge de 21 ans, rappelle le quotidien avant d’ajouter que le listage des veuves éligibles à ce programme sera du ressort des commissions provinciales permanentes chargées de statuer sur les demandes.