C’est une véritable armada de journalistes internationaux que les généraux au pouvoir à Alger ont rameuté pour mener leur sale guerre contre le Maroc. Une campagne de propagande anti-marocaine digne du fameux général nazi Joseph Goebbels, écrit le quotidien Assabah dans son édition du lundi 26 juillet. En effet, note le quotidien, s’apercevant que les journalistes locaux formés sous les yeux des militaires sont incapables de former une opinion publique internationale hostile au Maroc, les généraux ont décidé de s’offrir, au prix fort, les services de journalistes étrangers, européens en particulier.
À en croire le quotidien, le régime des généraux aurait dépensé pas moins de 30 milliards de dollars par an pour ce faire. Une énorme somme qui aurait pu servir à résoudrre une partie des problèmes socio-économiques de ce pays. C’est le tiers des revenus pétroliers de l’Algérie qui part ainsi, chaque année, en fumée et dont une grande partie est mobilisée pour soutenir vainement les milices du Polisario.
Avec l’argent du pétrole, la junte militaire au pouvoir à Alger a pu se constituer, poursuit le quotidien, une armée de partisans et de lobbies un peu partout dans le monde, du Parlement européen aux rédactions occidentales les plus influentes en passant par les milieux associatifs internationaux spécialisés dans les droits de l’Homme, avec pour seul but de combattre le Maroc.
Pendant ce temps, et malgré cela, Rabat enchaîne les victoires diplomatiques. Et au lendemain de chaque bataille diplomatique remportée par le Maroc, la haine des généraux se déchaîne encore plus. On comprend donc pourquoi, lorsque cette affaire de Pegasus a éclaté, plusieurs observateurs n’ont pas hésité à pointer du doigt l’Algérie, souligne le quotidien. À défaut d’en être le principal instigateur, le voisin de l’Est y est certainement pour beaucoup dans cette attaque orchestrée contre le Maroc. Aujourd’hui avec cette affaire, c’est non seulement la crédibilité du Maroc que l’on vise mais également sa stabilité et la stabilité de ses institutions, tout cela sous l’éternel prétexte du respect des droits de l’Homme.
Rappelons-nous, poursuit le quotidien, le Royaume a déjà été visé, tout récemment, par Amnesty International qui l’a accusé d’utiliser ce même programme pour espionner journalistes et «militants» des droits de l’Homme. Le Maroc a exigé de l’ONG des preuves de ce qu’elle avance, et à ce jour elle n’en a toujours pas produit. Aujourd’hui, c’est cette même Amnesty International, mais cette fois en concert avec le consortium «Fobidden Stories», qui revient à la charge. Là encore, le gouvernement du Maroc a réitéré sa demande: des preuves de ce que les deux avancent. Or cette fois-ci, le gouvernement a décidé de le faire devant la justice.
Détail qui n’échappe à personne: cette nouvelle escalade médiatique contre le royaume intervient quelques jours à peine qu’après qu’il ait assené un coup dur au régime des généraux en se prononçant, pour la première fois, pour le droit d’autodétermination du peuple Kabyle.
Dans tous les cas, souligne Assabah, cette affaire a encore montré combien la position des ennemis du Maroc est si faible et si fragile. Plus encore, rien qu’en analysant les articles publiés dans la presse, souligne Assabah, on y retrouve certains «marqueurs», des noms et des expressions, qui reviennent, depuis des années déjà, dans chaque campagne médiatique menée contre le Maroc. Et même la liste des numéros de téléphone qui auraient soi-disant été espionnés, est actualisée en continue. Des numéros sautent subitement et d’autres y sont intégrés tout aussi spontanément au gré de l’évolution de ce dossier et surtout selon les objectifs que ceux qui l’ont monté de toute pièce souhaitent atteindre.