Affaire Pegasus: le «Maroc du défi» est victime d’un ciblage

DR

Revue de presseKiosque360. L’affaire Pegasus, qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours, nous renseigne sur une seule chose: le Maroc qui réussit dérange. Les ennemis du Royaume, déclarés ou tapis derrière leurs intérêts et desseins non avoués, sont clairement agacés. Analyse.

Le 27/07/2021 à 18h25

Dans un éditorial paru sur le site de «Chouf.TV» et intitulé «Le Maroc du défi», l’auteur explique que les récentes et prétendues révélations sur ce qui est désormais connu sous le nom de «l’affaire Pegasus» sont, en réalité, une nouvelle manœuvre orchestrée par les ennemis du Maroc. La méthode choisie n’a rien d’original: enfourcher des médias dits de renom, et transformer leur mobilisation en force qui dispense de l’obligation de fournir les preuves des récits rapportés.

Pourquoi un consortium, composé de 17 médias et 80 journalistes prétendant avoir enquêté pendant six mois, sous les ordres de «Forbiden stories» et Amnesty International, s’en prend-il en particulier au Maroc? En effet, sur la cinquantaine de pays qui utilisent aujourd’hui le logiciel Pegasus, seuls onze d’entre eux sont cités, dont un seul européen, à savoir la Hongrie, taxée de «trublion» par l’Union européenne. Sur ces onze pays et sur les 50.000 téléphones répertoriés par ledit rapport, le Maroc est accusé à lui seul d’avoir accès à 10.000 téléphones, dont 6.000 appartenant à des responsables algériens et 1.000 français. Sachant que, pour accéder à 25 téléphones seulement par le biais de Pegasus, il faut débourser 8 millions de dollars au profit de la société NSO qui le commercialise, il serait tout simplement inutile de faire le calcul pour 10.000 téléphones attribués au Maroc. Non pas que le Maroc ne va pas débourser 30 milliards de dirhams pour s’acheter cette chose, mais pour la simple raison que le quota limite fixé à chaque pays client par NSO ne doit jamais dépasser les 100 téléphones!

Pire, et faute de pouvoir présenter des preuves concrètes, on se cache derrière le sensationnel en balançant, à tort et à travers, les noms du gratin politique et médiatique français. En somme, une liste fourre-tout qui a fini par discréditer ledit rapport d’investigation. Même le président Emmanuel Macron est cité dans l’affaire Pegasus, comme si le Maroc était une république bananière dirigé par des fous, et non pas Nation millénaire qui a les règles de la gouvernance dans l’ADN. De nombreuses autres personnalités françaises, citées à leur insu par le rapport Pegasus, ont appelé à la grande prudence face à ce qui semble être un usage de faux. L’opinion française, abreuvée ces derniers jours par une série d’articles de presse, a fini par comprendre qu’il n’y avait rien d’anormal dans cette affaire d’espionnage. Le tsunami attendu par les médias français s’est transformé en vaguelettes.

A qui profite donc ce crime, se demande-t-on finalement, aussi bien en France qu’au Maroc ou ailleurs? Selon l’éditorialiste de «Chouf.TV», il est clair que l’affaire Pegasus est à inscrire dans la logique du «montage» de la crise franco-marocaine de 2014, des tentatives de chantage contre le Royaume de la part des journalistes Catherine Graciet et Eric Laurent, des fausses accusations proférées sans preuves par Amnesty international l’été dernier… Un mensonge qui a été à son tour réchauffé et amplifié cet été, pour être servi comme un nouveau scoop.

Comment alors expliquer cet acharnement, continu ou sporadique, contre le Royaume? La réussite dans le raffermissement de son indépendance et la défense de sa souveraineté, la force de son front intérieur très soudé autour de ses institutions politiques et la pérennisation de la continuité historique de l’Etat… Autant d'éléments qui font que le Maroc est régulièrement ciblé par «des campagnes de diffamation, de prétendues fuites et autres allégations, dans le seul but de le détourner du modèle du développent qu’il a emprunté et de tenter ainsi de l’affaiblir», lit-on dans l’édito de «Chouf.TV».

Mais ce sont surtout l’efficacité et la supériorité régionale des services de renseignement marocains qui ont sauvé, parfois in extremis, le Maroc et de nombreux pays amis de bains de sang, qui dérangent… Or, l’efficacité de ces services a été prouvée bien avant l’apparition du logiciel Pegasus et même des smartphones, car cette efficacité tient sa force de la Nation marocaine, millénaire et pérenne.

Par Mohammed Ould Boah
Le 27/07/2021 à 18h25