Hamid Chabat a nié en bloc les affirmations d'un site officiel istiqlalien, rejetant les prétendues menaces qui ont défrayé la chronique dans l'affaire dite d'"Oued Cherrat", rapporte Al Alam, organe de l'Istiqlal, dans son édition du mardi 28 février. Dans une révélation inédite faite à la police et contredisant totalement les allégations d'un article du 8 février paru sur un site officiel du parti de la Balance, Al Alam affirme que Hamid Chabat a démenti ces accusations devant la police judiciaire, "comme il a nié être visé par une partie intérieure".Le journal ajoute que le numéro1 de l'Istiqlal a expliqué à la police judiciaire que les allégations quant aux menaces contre son intégrité physique, telles qu'évoquées dans cet article paru le 8 février, s'expliquent par des informations selon lesquelles il serait "visé par le mouvement terroriste Daech".
Pour rappel, le Parquet de Rabat a ordonné à la police judiciaire d'auditionner Hamid Chabat, dans le cadre d'une enquête sur les tenants et aboutissants de l'article publié sur le site officiel du Parti de l'Istiqlal, insinuant que les jours du SG de ce parti seraient en danger. Interrogé durant deux heures, ce lundi, par la police judiciaire, Hamid Chabat a affirmé que la Direction du parti n'avait aucune responsabilité dans l'article incriminé. Par ailleurs, après son interrogatoire, Hamid Chabat a déclaré à la presse que la plainte du ministère de l'Intérieur était une affaire "politique". "Elle conforte ma position en tant que leader du parti", a-t-il ajouté.