Affaire FRMF : Ouzzine hué au Parlement

Mohamed Ouzzine, ministre de la Jeunesse et des sports.

Mohamed Ouzzine, ministre de la Jeunesse et des sports. . DR

Mardi, le sujet de la non reconnaissance de la FIFA de l'assemblée élective a été au coeur des débats. Face à la colère des parlementaires, le ministre de tutelle s'est expliqué sans convaincre.

Le 19/11/2013 à 18h03

Les parlementaires n'ont pas raté pas l'occasion de la tenue, mardi 19 novembre, de la séance des questions orales à la Chambre des représentants pour fustiger le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine, suite à la décision de la FIFA de ne pas reconnaître les dernières élections de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Plusieurs élus ont chargé le ministre de tutelle dans la mesure où il est intervenu dans les affaires de la FRMF.

"Je ne suis pas responsable de ce qui s'est passé à l'assemblée élective de la FRMF et je n'interviens que pour appliquer la loi", s'est contenté de dire Ouzzine dans sa réponse. Pour rappel, le ministre des Sports avait déclaré, au lendemain de la tenue de l'assemblée ordinaire de la FRMF, que celle-ci s'était déroulée dans un climat démocratique.

Dans son intervention, le ministre a déclaré qu'il refusait de "démissionner" de son poste après que des députés lui avaient demandé de partir au vu du "scandale" de la FRMF. "Je refuse de démissionner, je ne partirai pas . C'est vrai, je suis intervenu, mais pour pour faire respecter la loi. Si c'est cela que vous appelez intervention, je ne partirai pas", a affirmé le ministre dont la réponse a été accueillie par des huées. "Je continuerai d'intervenir. Je n'ai pas porté atteinte à l'image du Maroc", a-t-il déclaré sur un ton frôlant l'arrogance. Plusieurs députés, notamment Rachid Slimani (PJD), ont dénoncé l'attitude du ministre dans la gestion des problèmes de la Fédération royale marocaine de football. "Les conséquences négatives sur le football marocain sont à prévoir après cette "chouha (scandale)" que les Marocains ont dénoncée", ont affirmé unanimement les députés.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 19/11/2013 à 18h03