Les anciens présidents de la commune rurale d’Ahlaf dans la province de Benslimane, notamment El Haj Zaïd, Abdelhak Jaber et Chaïmae Zaïd, ainsi que des élus et des entrepreneurs, vont être présentés devant le procureur général du Roi à la Cour d’appel de Casablanca. Ils devront répondre à des accusations de crimes financiers.
Des personnes, y compris d’anciens responsables et des entrepreneurs, seraient impliquées dans une affaire de détournement de fonds publics, de malversations, de corruption et d’autres délits financiers. Selon le journal Al Akhbar dans son édition du week-end des 20 et 21 septembre, les accusations portent également sur la falsification de documents officiels, le clientélisme et le non-respect des règles de concurrence dans les marchés publics.
D’après les sources du quotidien, la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) aurait bouclé l’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent.
Ces rebondissements, poursuit Al Akhbar, interviennent juste après la révocation de Chaïmae Zaïd du Parti du progrès et du socialisme (PPS), de la présidence de la commune Ahlaf, suite à une requête déposée contre elle par le gouverneur de la province, sur la base d’un rapport épinglant la gestion de la commune.
Il s’agit de la troisième révocation dans l’histoire de cette collectivité territoriale, après la suspension de leurs fonctions de deux précédents présidents, rappelle le quotidien.
La révocation de Chaïmae Zaïd a été prise sur la base des rapports établis par l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT) et la cour régionale des comptes.
Dans le lot des malversations, les sources du quotidien citent des marchés publics passés uniquement sur papier, alors que les montants finals des transactions seraient détournés. Le même constat a été dressé pour les bons de commande, notamment de carburants octroyés à des personnes n’ayant aucune relation avec la commune.








