En dépit des doutes émis par certains députés du parlement européen au sujet de l’accord de pêche paraphé entre le Maroc et l’Union européenne (UE), en juillet dernier, après l’expiration de l’ancien accord, le nouveau texte a franchi les premières épreuves, qualifiées de rudes, avant son adoption définitive en février prochain ou au plus tard avant le mois de mai prochain.
En effet, cet accord a été validé mercredi par la commission des affaires étrangères du parlement européen, qui a approuvé, à la majorité de ses membres, l’accord agricole entre les deux partenaires. L’aval de cette commission a ainsi rejoint celui de la commission de l’agriculture et du développement rural.
Toutefois, rapporte le quotidien Akhbar Al Youm, qui aborde ce sujet dans son édition du week-end des 24 et 25 novembre, Madrid reste vigilante et agit pour convaincre ses partenaires européens afin d’accélérer le processus d’adoption pour éviter un scénario catastrophe à sa flotte.
La prochaine étape consiste en l’examen de cet accord le 3 décembre par d’autres commissions, notamment celle de la pêche et du commerce extérieur au parlement européen.
A ce propos, soulignent les sources du quotidien, le lobbying espagnol se poursuit auprès des instances européennes pour que ce processus suive son cours normal.
Et le quotidien de préciser que Madrid reste confiante quant à l’adoption dans les délais appropriés de cet accord, qui revêt une importance au niveau de la pêche. «Le gouvernement espagnol attend et souhaite l’adoption de cet accord dans un délai proche», a affirmé le ministre espagnol de l’Agriculture, de la pêche et de l’alimentation, Luis Planas, soulignant que «le Maroc et l’Union européenne sont des partenaires forts et stables».
Dans le même sens, les professionnels espagnols appellent l’UE à adopter cet accord dans les plus brefs délais, mettant en garde contre le scénario qui pourrait se dérouler si cet accord n’est pas adopté durant le mandat actuel du parlement européen qui s’achève en mai prochain.