Le président du Conseil communal de Ouarzazate, dont seules les initiales (AH) sont révélées par Al Akhbar de ce mardi 26 novembre 2024, élu du Rassemblement national des indépendants (RNI) qui avait été condamné, lors d’un jugement en première instance, le 21 octobre dernier, à dix mois de prison ferme assortis d’une amende de 3.000 dirhams, a vu sa peine aggravée en appel.
En effet, la Cour d’appel de Ouarzazate vient d’alourdir cette peine à 18 mois de réclusion criminelle, annonce le quotidien.
L’affaire, rappelle le quotidien, remonte au mois d’octobre dernier lorsque «le président du Conseil communal de Ouarzazate a été poursuivi par le procureur du Roi près le tribunal de première instance de la ville pour avoir porté préjudice au système judiciaire et dénigrement des magistrats».
Il a été poursuivi en état de détention, sur la base d’un rapport établi par les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), dans le cadre d’une enquête ouverte par les autorités judiciaires compétentes, suite à la large diffusion sur les réseaux sociaux d’un enregistrement audio, indiquent les mêmes sources.
Dans cet enregistrement audio, «le mis en cause affirmait avoir des liens avec des personnalités des plus hautes sphères de l’État, ainsi qu’au sein de l’appareil judiciaire, qui l’auraient soutenu pour bénéficier de son acquittement dans une affaire traitée par la justice».
Lors des différentes étapes de son procès, il a tenté d’interpréter le contenu de l’enregistrement audio en question comme étant une manœuvre, en vue d’intimider ses adversaires politiques, mais la démarche n’a pas été concluante.
Dans une autre affaire où il s’est rendu coupable «d’abus de confiance», indique Al Akhbar, le mis en cause est poursuivi devant la Cour d’appel de Ouarzazate, suite à une plainte déposée par une entreprise d’assurance.
En première instance, il avait été condamné à huit mois de prison ferme, assortis d’une amende de 4.000 dirhams, en plus de 530.000 dirhams à verser à la partie civile.