Nouvelle preuve du ras-le-bol qui continue de secouer l’USFP. Abderrahmane Amrani, un des caciques du parti socialiste, vient de renoncer à sa responsabilité au sein de la commission d’arbitrage et d’éthique, apprend Le360 auprès de sources ittihadies. Le dirigeant socialiste, ex-enseignant de sociologie à l'université de Fès, a présenté sa démission à l’ex-Premier secrétaire de l’USFP, Abdelouahed Radi, président de cette commission.
Dans sa lettre de démission, Amrani, membre actif de l’Internationale socialiste, a justifié son retrait par l’unilatéralisme du bureau politique présidé par Driss Lachgar, estimant que l’USFP "n’est plus un parti d’institutions" dès lors que les décisions sont imposées en amont sans référence aucune à la commission qui, comme son nom l’indique, serait chargée d’arbitrer et faire respecter l’éthique au sein du parti.
Pour rappel, la commission d’arbitrage et d’éthique est à l’origine de «l’Appel pour l’avenir de l’USFP» lancé dernièrement par les «sages» du parti afin d’éviter le spectre d’une scission brandi par les héritiers du courant du regretté Ahmed Zeïdi, Réda Chami et Abdelali Doumou. Un appel resté sans lendemain face au nombrilisme de l’actuelle direction du parti.