Statuant en urgence, le tribunal de première instance de Rabat a rendu mercredi son verdict en jugeant "irrecevable dans le fond" la plainte de Mohamed Boudrar, celui-ci ayant estimé qu'Abdellatif Ouahbi "n'a pas la qualité pour prendre des décisions alors que les structures du parti n'ont toujours pas été restructurées" depuis le congrès du PAM tenu le 9 février dernier.
Selon le tribunal, Mohamed Boudrar "n'a pas la qualité pour s'attaquer aux décisions" du chef du PAM, élu le même 9 février à la tête de cette formation politique.
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En clair, Mohamed Boudrar reproche à Abdellatif Ouahbi d'avoir limogé des secrétaires régionaux et d'avoir nommé d'autres responsables. Mais, selon des militants du PAM, Mohamed Boudrar a intenté ce procès uniquement pour se venger de la décision du secrétaire général de l'avoir destitué de son poste de président du groupe parlementaire du PAM au sein de la Chambre des représentants. Abdellatif Ouahbi a remplacé ce dernier par Rachid Abdi, député et homme d'affaires.