A Imintanout, la gifle du PAM au PJD

Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD.

Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD. . DR

Revue de presseKiosque360. Le PAM a réussi un joli coup aux élections partielles d’Imintanout en surclassant le PJD qui dirigeait le conseil communal après la révocation du socialiste Brahim Yahia. Mais son remplaçant, l’islamiste Houcine Amdjar a été, lui aussi, évincé après la démission de 15 conseillers.

Le 08/01/2021 à 22h33

Le PAM a réussi à se tailler la part du lion dans les élections partielles de la municipalité d’Imintanout qui se sont déroulées jeudi dernier. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week-end, que le parti du tracteur n’a fait qu’une bouchée du PJD et de l’UC en remportant 13 sièges sur les 15 en lice, sachant que le FFD et l’USFP ont obtenu un siège chacun. Les services du ministère de l’Intérieur avaient reçu les dossiers de 37 candidats représentant cinq partis, en l’occurrence le PAM, le PJD, le FFD, l’UC et l’USFP.

Selon des sources autorisées, le PAM avait présenté 14 candidats dans toutes les circonscriptions vacantes face à 8 pour le FFD, 3 pour le PJD, 2 pour l’USFP et 10 pour l’UC. Il faut rappeler que le gouverneur de la province de Chichaoua, Bouabid El Guerrab, avait suspendu le conseil communal d’Imintanout. Il avait alors nommé une commission spéciale pour gérer les affaires courantes de la municipalité après la démission de 15 membres du conseil communal qui était dirigé par Housine Amdjar du PJD.

Le quotidien Al Massae rapporte que le pacha de la ville, en sa qualité de président de cette commission, avait reçu le feu vert du ministre de l’Intérieur pour gérer les affaires courantes d’Imintanout en attendant l’élection d’un nouveau conseil communal. Le pacha avait alors délégué certaines de ses prérogatives à la commission composée de cinq membres pour gérer au mieux les services de la commune pour le bien-être des habitants.

Il faut rappeler que l’ancien conseil communal avait été miné par des conflits internes qui ont été ponctués par la révocation, par le tribunal administratif, de son président, le socialiste Brahim Yahia. Ce dernier a été remplacé par le PJDiste Houcine Amdjar qui a été élu le vendredi 18 janvier 2019. Mais cette nouvelle majorité a fini, elle aussi, par se saborder avec la démission de 15 conseillers avant que les élections partielles ne donnent l’avantage au PAM.

Par Hassan Benadad
Le 08/01/2021 à 22h33