«Le roi en Côte d’Ivoire», titre sobrement Al Ahdath dans sa livraison datée de ce lundi 27 novembre. Le journal rappelle que le souverain est arrivé à Abidjan, dimanche 26 novembre, pour une visite de travail et d’amitié qui sera couronnée par la participation du roi aux travaux du 5ème Sommet UA-UE.Cette participation au plus haut niveau du royaume signifierait-elle une quelconque reconnaissance de la "RASD"?
Al Ahdath, citant une source gouvernementale, répond qu’il ne saurait en être question.Citée par le journal qui souligne que le Maroc a fait de l’Afrique et de son développement une priorité, la même source gouvernementale déclare que le royaume a décidé d’éviter la politique de la chaise vide. «Le Maroc a compris le jeu», explique la publication qui rappelle que le Polisario et l’Algérie, par agences de presse interposées, ont concentré leurs critiques, ces derniers jours, sur l’ONU et la France.Par ailleurs, Al Ahdath tient à rappeler que la participation de la "RASD" à ce sommet n’équivaut pas à une reconnaissance de l’Union européenne, comme l’a récemment souligné une porte-parole de l’UE.
«Le Maroc à Abidjan pour immuniser le royaume contre les répliques de la présence du Polisario», titre de son côté Akhbar Al Yaoum.Le journal casablancais revient ainsi sur les efforts déployés, ces derniers mois, par l’Algérie et le Polisario pour imposer la présence des séparatistes au sommet d’Abidjan. Il a même été question, à un certain moment, de délocaliser ce sommet pour calmer les esprits.
Akhbar Al Yaoum rappelle que le sommet, qui se tient les 29 et 30 décembre, aura lieu quelques jours avant un autre rendez-vous non moins crucial. En effet, à la mi-décembre, les pays de la CEDEAO se réunissent autour d’un riche ordre du jour où figure la question de l’adhésion du Maroc à ce groupement.
En attendant, comme annoncé officiellement par Rabat ce dimanche 26 novembre, Mohammed VI entame une visite de travail et d’amitié en Côte D’Ivoire.Et si l’agenda du souverain n’a pas été dévoilé, Akhbar Al Yaoum affirme néanmoins qu’il sera notamment question de baptiser du nom du souverain un point de débarquement de poissons financé par le Maroc à raison de 5 millions d’euros.
