36 nouveaux walis et gouverneurs prêts à entrer en fonction

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Revue de presseKiosque360. Pour injecter du sang neuf dans l’administration territoriale, 36 nouveaux walis et gouverneurs nommés lundi s’apprêtent à prendre fonction. "Al Ahdath Al Maghribia" donne la liste de ces nouveaux agents.

Le 24/08/2018 à 22h28

Les 36 walis et gouverneurs nommés au cours du dernier conseil des ministres, tenu lundi, ont prêté serment, vendredi en fin d’après-midi, lors d’une audience royale. L’événement est d’ailleurs annoncé pour imminent par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition du week-end des 25 et 26 août. Le quotidien a, en même temps, rappelé que la nomination des nouveaux agents de l’autorité intervient, sur proposition du ministre de l’Intérieur, dans le cadre de l’article 49 de la Constitution.

Le quotidien évoque ainsi une première liste sur laquelle figure notamment le désormais ancien directeur des Affaires générales au ministère de l’Intérieur, également ancien gouverneur de Casablanca-Anfa, Karim Kassi-Lahlou, devenu wali de la région de Marrakech-Safi en remplacement de Mohamed Sabri qui assurait l’intérim du poste depuis la suspension en décembre dernier, puis la révocation, de l’ancien wali de la région Abdelfattah Bjioui.

Le journal cite également le cas d’Abdessalam Bekrate, nommé wali de la région de Beni Mellal-Khénifra en remplacement de Mohammed Dardouri, promu, lui, wali, coordonnateur national de l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), et celui d’Ismail Aboulhokouk, devenu gouverneur de la préfecture d’Inzegane Ait Melloul, après avoir occupé le même poste à Chaouen. Ce dernier, affirme Al Ahdath Al Maghribia, est un connaisseur de cette préfecture pour y avoir occupé un poste de responsabilité auparavant.

Non loin de là, note le journal, l’ancien gouverneur de Tiznit, Samir Lyazidi, a été nommé gouverneur de la province de Benslimane, succédant à Mustapha El Maaza, nommé, lui, gouverneur de la province de Taza. Quant à Mohamed Samir El-Khamlichi, il a été désigné gouverneur attaché à l’administration centrale du ministère de l’Intérieur après avoir officié à la préfecture de Casablanca-Anfa, contrairement à ce qu’annonçait le journal.

Le nouveau mouvement des agents de l’autorité a concerné aussi l’ancien gouverneur de Tata, Hassan Khalil, nommé gouverneur de la province de Tiznit, Saleh Daha nouveau gouverneur de la province de Taounate alors qu’il était au même poste à Sidi Ifni et Bouabid El Guerrab, désigné gouverneur de la province de Chichaoua en remplacement d’Abdelmajid Kamili, qui a quitté le poste avant terme pour cause de maladie. C’est d’ailleurs le secrétaire général de la province qui assurait l’intérim depuis février dernier. Quant au nouveau gouverneur, il occupait auparavant le poste de secrétaire général de la province de Sidi Ifni.

En outre, souligne le journal, les postes de responsabilité dans la région de Casablanca-Settat, qui connaît une situation économique et social difficile, ont été renforcés par de nouvelles compétences à l’occasion de ce mouvement. De même que les postes de responsabilité à l’échelle locale ont été renforcés par de nouveaux cadres alors que certains agents d’autorité qui ont longuement officié au niveau local ont été affectés auprès de l’administration centrale. 

Par ailleurs, souligne Al Ahdath Al Maghribia, ces nouvelles nominations interviennent sur la base de rapports d’enquêtes réalisées par l’inspection générale du ministère de l’intérieur et le suivi de l’activité des différents agents de l’autorité locale.

Par Amyne Asmlal
Le 24/08/2018 à 22h28