10ème anniversaire du code de la famille: Une ONG dresse le bilan

Bassima El Hakkaoui, ministre de la Famille et de la solidarité.

Bassima El Hakkaoui, ministre de la Famille et de la solidarité. . Brahim Taougar - Le360

Le code de la famille mis en place, il y a dix ans, reste positif dans sa globalité car il s'adapte à la nouvelle Constitution. Mais l'application du texte pose une série de difficultés pour les Marocains résidant à l'étranger.

Le 10/05/2014 à 14h05

Le Forum des compétences marocaines à l'étranger organise, ce samedi un colloque sur les MRE et la Moudawana. Ce colloque a été ouvert par le ministre d'Etat Abdellah Baha en présence notamment de certains directeurs centraux du ministère de la Justice et des libertés ainsi que plusieurs avocats venus notamment d'Europe où la densité de la communauté marocaine est forte. Nezha Elouafi, dirigeante de l'ONG a passé en revue dans son allocution d'ouverture les aspects positifs du code de la famille qui consacre l'égalité hommes/femmes. Elle a insisté sur "la méthodologie efficiente à mettre en oeuvre pour une meilleure exploitation de ce code, l'un des plus modernes du monde arabe et en Afrique".

Nezha Elouafi, également députée PJD, s'est arrêtée sur les difficultés que rencontre les MRE dans l'application de ce code. Elle a cité l'application des verdicts de la justice concernant le divorce notamment ceux qui concernent des mariages mixtes, la question de la reconnaissance des actes de mariage conclus dans les pays et régions souffrant de l'absence de représentations consulaires marocaines, les droits des enfants et la lourdeur bureaucratique. "L'administration consulaire marocaine à l'étranger est toujours lourde et le service qu'elle offre aux MRE est en deça des attentes", a déclaré à la presse Abdellah Sertaoui, avocat marocain établi en Belgique.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/05/2014 à 14h05