Gad El Maleh n'en démord pas. Taxé de plagiat par une chaîne YouTube, CopyComic, dont un certain Ben, qui agit sous pseudo s'est spécialisé dans la traque des "emprunts" entre humoristes, l'humoriste a tenu à revenir sur cette question qui a fait polémique, en deux vidéos présentant ses supposés plagiats dans les sketches qu'il joue sur scène.
S'exprimant ce mardi matin, 8 avril 2019, Gad El Maleh a ainsi tenu à rappeler qu'il a "commencé [sa] carrière en 1995 avec un sketch qui s’appelait La Chèvre de monsieur Seguin, c’était l’idée de la parodie, je ne sais plus qui l’a écrit, mais c’était là mon regard", explique la star incontestée du stand up.
Quant aux "similitudes" entre quelques-uns de ses sketches et ceux d’autres humoristes, dénoncés par Ben, tout particulièrement venant d'humoristes nord-américains, Gad a tenu à s'expliquer: "avec un ami, on parlait d’observations populaires, qui sont présentes dans nos vies. Par exemple, (...) quand vous faites chauffer un plat au micro-ondes, au bout de quatre minutes vous le ressortez, le plat est brûlant et l’intérieur est froid. Ce n’est pas une invention. C’est un point de départ pour écrire un petit sketch".
Réfutant donc tout plagiat, puisque ces scènes de la vie courante concernent le quotidien de tous, Gad El Maleh préfère plutôt parler d'inspiration. "Un mec bourré qui titube, ça t’appartient pas, ça m’appartient pas, sinon on déposerait la vie [en brevet de propriété intellectuelle, Ndlr], personne ne parlerait plus d’amour, de sexualité, d’être bourré, de voyager…". Voilà qui a le mérite de clarifier les accusations portées sur lui.