Laurence Chirac, âgée de 58 ans, serait décédée ce jeudi des suites d'un malaise cardiaque. Elle avait été prise en charge dimanche après un malaise et hospitalisée à Necker en soins intensifs, rapporte l'hebdomadaire Le Point.
Elle avait pu être réanimée avant de sombrer dans un coma dont elle ne s’est pas réveillée.
Moins connue que sa sœur cadette Claude, qui a été l'une des conseillères en communication de l'ancien chef de l'Etat durant les années passées à l’Elysée (1995-2007), Laurence Chirac souffrait d’anorexie mentale depuis l’adolescence. Un mal déclenché au début des années 1970 par une méningite mal soignée, confiait en 2001 Bernadette Chirac dans un livre d’entretiens avec Patrick de Carolis.
Longtemps, la vie du couple Chirac s'est organisée autour de la maladie de Laurence. La jeune fille voit de nombreux thérapeutes mais à l’époque il n’existe pas encore d’établissement spécialisé dans le mal-être adolescent et ses différentes pathologies.
"Laurence, c’est le drame de ma vie", aurait même un jour confié Jacques Chirac au journaliste Pierre Péan. Jusqu’au début des années 1990, la jeune fille fera plusieurs tentatives de suicide.
C’est précisément pour venir en aide aux personnes victime d’anorexie que l’ex-première dame a organisé au côté de Patrick Poivre d’Arvor dont la fille Solenn souffre également d’anorexie, une importante levée de fond pour créer en 2004, La Maison de Solenn. Ce centre pour adolescents rattaché à l’hôpital Cochin, a été baptisé en hommage à la fille du journaliste qui a mis fin à ses jours en 1995.