Si son célèbre réalisateur de père a fait de la science-fiction sa marque de fabrique, Mikaela, quant à elle, a plutôt choisi l’industrie du X. Comment expliquer ce choix, qu’elle dit mûrement réfléchi?
«Ceci n’est pas un constat d’échec, je n’ai pas touché le fond», tient-elle à souligner dans un entretien accordé au site US Sun le 19 février dernier, expliquant que cette décision relève d’«un choix positif, une question de prise de pouvoir».
«Mon corps, ma vie, mes revenus, mon choix », a-t-elle aussi déclaré. «Je ne devrai à personne mon autonomie ou mes mérites, à cause d’un nom», décrète ainsi Mikaela, qui visiblement refuse de devoir quoi que ce soit à son père: «je ne peux rester dépendante de mes parents ou même de l’État – non qu’il y ait quoi que ce soit de mal à cela. Mais cela ne me convient pas».
C’est donc sous le nom de Sugar Star que la jeune femme se lance dans une carrière en solo, après avoir obtenu son permis de travailleuse du sexe, obligatoire dans le Tennessee, son lieu de résidence. Mikaela diffusera des vidéos sur une plateforme en ligne spécialisée et projette aussi de devenir strip-teaseuse.
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Une vie chaotiqueSteven Spielberg a eu un premier fils, Max, né en 1985 de son union avec l’actrice Amy Irving. En 1991, il épouse sa seconde femme, Kate Capshaw, qui a déjà deux enfants d’un précédent mariage, Jessica et Theo. Ensemble, le couple aura quatre enfants: Sasha, née en 1990, Sawyer, né en 1992 et Destry, née en 1996. Mikaela, quant à elle, a été adoptée par le couple en 1996.
Petite fille, elle grandit dans le manoir familial des Spielberg, à Los Angeles, et connaît une enfance dorée. Toutefois, son adolescence a été bien plus compliquée. Harcelée en raison de son nom de famille, elle a aussi été victime d’abus sexuels qui entraîneront chez elle des troubles comportementaux et lui vaudront d’être intégrée dans une pension pour adolescents difficiles.
Dans son interview au journal américain, elle explique son parcours chaotique en pension: «j’en suis sortie dans un état pire que celui où j’étais entrée. Avec encore plus de problèmes d’anxiété et d’attachement, de dépression et de haine envers mon propre corps. C’est là-bas que j’ai développé un trouble alimentaire».
Toutefois, elle ne blâme pas pour autant ses parents qui, considère-t-elle, ont fait du mieux qu’ils pouvaient. Dix années de troubles de l’alimentation et d’alcoolisme plus tard, elle a confié au média américain qu'elle venait de les informer, via Facetime, du choix de carrière qu’elle allait débuter.
Certains proches de ses parents ont déclaré que ceux-ci étaient inquiets et gênés que ce choix ait été rendu public.