«Badr Hari bat les records de tcharmil»: tel est le titre qui figure en Une d’Assabah dans sa livraison de ce jeudi 3 décembre. Certains pourraient le trouver excessif, voire injuste, mais, à voir les derniers «exploits» du champion du monde de kick-boxing, on aurait plutôt tendance à y ajouter foi.
Les dernières frasques de Badr Hari ne font en effet que renforcer sa réputation de «bad boy». Des frasques qui, selon l’article d’Assabah, ont eu lieu jeudi dernier dans un luxueux restaurant de la corniche de la Métropole, près du phare d’El Hank. Le champion y est arrivé en compagnie d’un de ses amis et tout s'est bien passé jusqu’aux environs de minuit, «l’heure du crime». Pour des raisons non expliquées par le journal, le ton est alors monté entre Badr Hari et son ami, au point de mettre mal à l’aise la clientèle du restaurant.
Les maîtres des lieux ont alors eu recours à la fameuse méthode qui consiste à présenter aux clients indélicats leur facture avant qu’ils ne la demandent, manière de leur signifier qu’il est temps de s'éclipser. Sauf que cela n’a pas été du goût de Badr Hari qui a réagi en poussant violemment le serveur venu lui remettre la note, avant de s'en prendre aux autres serveurs accourus à la rescousse. Le vigile du restaurant, à en croire Assabah, n’a pas non plus échappé à la violence de Badr Hari.
Finalement, les gérants du restaurant ont donné des consignes strictes pour que le «bad boy» ne remette jamais les pieds sur les lieux, menaçant d'appeler la police en cas de besoin.Badr Hari, rappelle le journal, n’en est pas à son premier scandale. A Marrakech, il lui est arrivé de s’en prendre à des gens sur des parkings ou dans des boîtes de nuit. A Casablanca, récemment, il s’en est également pris au réceptionniste d’un luxueux hôtel. L’incident, immortalisé par vidéo, a d'ailleurs fait le tour des réseaux sociaux.