Outre la sensibilisation des citoyens aux dangers découlant de la crue et des inondations, les autorités de la ville de Paris ont dès lors pris un certain nombre de mesures pour réguler la circulation aux abords du fleuve et pour protéger les édifices environnants de la montée des eaux.
Déjà fermées, les voies sur berges, jardins et souterrains en bord de Seine resteront encore fermés jusqu’à la décrue, tout comme la circulation fluviale en amont de l'écluse de Suresnes, porte fluviale de la capitale française.
Dans certains arrondissements de Paris, des barrières de retenue d'eau (batardeaux) ont été montés à un moment où la mairie de Paris invitait les populations "à ne pas stocker de biens de valeur dans les caves et les sous-sols".
Les grands musées parisiens, à l’image du musée d’Orsay, s'affairent eux pour protéger leurs oeuvres d’éventuelles infiltrations d’eau pendant que Le Louvre annonçait la fermeture, à titre préventif, du niveau bas du département des arts de l'Islam au moins jusqu'à dimanche.
Dans certaines stations métro et ferroviaires de Paris, des infiltrations d'eau ont été déjà enregistrées "obligeant à prendre des mesures de sécurité ralentissant la vitesse des trains".
En juin 2016, la crue de la Seine avait atteint son plus haut niveau depuis 30 ans, forçant le musée du Louvre à évacuer des oeuvres d'art et d'autres sites comme le musée d'Orsay à fermer.
Ailleurs en France, les crues continuent à être enregistrées dans le nord et l'est avec 23 départements en vigilance orange (niveau élevé) ainsi que des évacuations en amont de la capitale française.
Vidéo réalisée par BFM Tv
Trente départements ont été placés en vigilance orange par Météo France, un niveau d'alerte appelant les habitants "à être très vigilants" face à des "phénomènes dangereux".
