C'est le chef de la police de Bali, Petrus Reinhard Golose, qui en a eu l'idée. Il explique s'être inquiété de voir les stocks de désinfectant se réduire comme peau de chagrin alors que les prix grimpaient pour le peu qui restait en vente.
Il s'est mis alors à rassembler quelque 4.000 litres d'une boisson locale fortement alcoolisée, produite à base de sève de palmier, de noix de coco ou de riz. Elle est connue sur place sous le nom d'arak mais diffère de l'alcool proche-oriental composé, lui, de jus de raisin et d'anis.
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Pour cela, il a demandé aux fabricants de puiser dans leurs stocks et a également prélevé des fonds de la police pour compléter.
Il a ensuite demandé à l'université Udayana de Bali de chercher comment fabriquer avec cet alcool du liquide désinfectant pour les mains, afin d'aider la population à se protéger du coronavirus.
En une semaine, les chercheurs ont confectionné un désinfectant avec une teneur d'alcool de 96% répondant aux critères de l'Organisation mondiale de la santé, selon l'université. De la menthe et du clou de girofle y ont été ajoutés, afin de réduire l'irritation de la peau.
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"Nous avons jusqu'ici pu produire 10.600 bouteilles de désinfectant pour les mains en utilisant l'arak, et la police de Bali les a distribués aux gens qui en avaient besoin", a expliqué mercredi à l'AFP la cheffe de la Faculté de pharmacie à l'université Udayana, Dewa Ayu Swastini.
Bali comptabilise à ce jour 49 cas confirmés de contamination et deux morts du Covid-19.