Les étudiants algériens ne se sont certainement pas trompés d’ennemi en désignant de l'Index, le gang de Généraux aux manettes, à leur tête le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, illustration exécrable du régime vert-kaki qui n’en a pas encore fini d’affamer et tyranniser le peuple algérien frère.
Une affligeante réalité que le Généralissime, pas plus que ses ses seconds couteaux, ne peut plus cacher à son peuple, après avoir entretenu depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962, l'illusion que le pouvoir était civil alors qu'il était exercé réellement par l’oligarchie militaire sans l’assumer publiquement, les «présidents» fantoches n’étaient là que pour cautionner leur jeu de massacre à l’encontre du peuple algérien, qui continue d’être privé de liberté, de démocratie et de ses richesses, souvent détournées à l’étranger par des Généraux devenus étrangement de véritables hommes d’affaires!
Le slogan arboré, hier mardi 27 août, lors des manifestations estudiantines anti-régime, a du moins le mérite de la clarté et de l’audace. En pointant du doigt les Généraux, les étudiants ont démontré une vive conscience des manigances ourdies actuellement dans les couloirs de l’état-major de l’ANP, qui veut faire avaler au peuple algérien frère une énième grossière couleuvre nommée « élection présidentielle», destinée plutôt à court-circuiter la revendication du départ du régime militaire et l’instauration d’un État civil, réellement démocratique et populaire.