Sénégal: une soixantaine d’entreprises ont soumissionné pour le Train express régional

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Une soixantaine d’entreprises ont soumis des offres pour ce qui constitue le plus grand appel d’offres de l’histoire du Sénégal : l’attribution du marché de construction du Train express régional (TER). Une infrastructure devant relier Dakar au nouvel Aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Le 05/01/2016 à 18h22

 «Il y a à peu près une soixantaine d’entreprises, parmi les plus grosses du monde dans le domaine ferroviaire, qui ont soumissionné dans le cadre de ce projet (le Train express régional). Nous sommes en train de faire les dépouillements car les marchés seront attribués avant juillet 2016 et les travaux vont démarrer incessamment», a expliqué Abdou Ndéné Sall, secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire. Selon lui, il s’agit du plus grand appel d’offres lancé par le Sénégal depuis son indépendance.

D’une longueur de 57 km, le TER va relier Dakar à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), en passant par Rufisque et Diamniadio. 14 gares sont prévues et le TER pourra transporter jusqu’à 115.000 passagers par jour. Il figure parmi les 27 projets phares du Plan Sénégal émergent (PSE).

Le responsable gouvernemental a, par ailleurs, lancé un avertissement en direction de ceux qui occupent illégalement les emprises du rail. «La nature ayant horreur du vide, avec l’abandon du chemin de fer, les gens ont occupé le foncier sur lequel passe le rail. Il ne faut pas oublier que nous allons faire deux voies standards et deux voies métriques pour aller à Bamako et deux voies standards entre Dakar et l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD)», a-t-il dit.

Il annonce que ces occupants illégaux du domaine privé seront déguerpis sans être indemnisés. «Ils ont occupé un domaine privé. Le domaine ferroviaire, c’est un titre foncier qui date de 1923. Les gens qui l’ont occupé l’ont fait en connaissance de cause. Nous allons les déguerpir», a-t-il averti.

Toutefois, il n’exclut pas une indemnisation, au cas par cas, pour ceux qui ont développé des activités génératrices de revenus pour qu’ils puissent reprendre leurs activités ailleurs.

Par Ibrahima Diallo
Le 05/01/2016 à 18h22