Dans le cadre de la COP21, qui se déroule actuellement à Paris, le ministre sénégalais de l´Environnement et du développement durable, Abdoulaye Baldé, a annoncé que le gouvernement du Sénégal a décidé d´ouvrir son marché de la production d’énergies renouvelables aux acteurs privés et auto-producteurs intéressés, indique le quotidien national «Le Soleil».
Le but est d´intégrer les initiatives individuelles dans le système de distribution national. D’après le ministre, cette initiative va garantir la performance et la durabilité du secteur des énergies renouvelables, afin d´atteindre l´indépendance énergétique du Sénégal à l´horizon 2030.
Dans le sillage des promesses du G7, de l’Union européenne (UE) et des grandes institutions financières internationales, qui se sont engagés, lundi, à mobiliser 10 milliards de dollars américains par an d´ici à 2020 pour financer l´Initiative africaine pour le développement des énergies renouvelables, le Sénégal a signé trois protocoles dans ce sens avec la France, l’UE et l’Allemagne, ajoute le journal.
En signant le protocole d´accord entre le Sénégal et ses partenaires, Abdoulaye Baldé a souligné que l´évènement marque «un point de départ d´initiatives futures proches et très prometteuses».
Notant que 60% de perte de compétitivité du pays découlait du déficit en énergie, Baldé rappelle que le Sénégal avait déjà décidé de miser sur les énergies renouvelables pour combler son gap à travers le mix énergétique.
C’est ainsi que la Société nationale d’électricité (SENELEC) est en train de développer, à travers la coopération sous-régionale, via l´OMVS et l´OMVG, la filière hydraulique avec les centrales de Manantali (807 GWh), de Félou (340 GWh) et de Gounia (en cours de réalisation) et qui devra offrir une capacité de 560 GWh.