C'est ce que rapportent des médias belges, selon lesquels la Chambre des mises en accusation de Mons (Wallonie) statuera, en effet, mardi prochain, le 15 novembre, sur la remise à la France de l'imam marocain Hassan Iquioussen.
Le parquet général sollicite la mise à exécution de ce mandat d'arrêt européen. La défense de l'imam soutient l'inverse, estimant que ce mandat n'est pas légal vu l'absence d'une double incrimination. Elle estime que l'infraction retenue en France n'existe pas dans le droit belge.
Hassan Iquioussen a été arrêté le 30 septembre à Jemappes. Il a été placé sous surveillance électronique, à la fin du mois d'octobre. Fin juillet, le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé l'expulsion de ce prédicateur du Nord, fiché S (pour sûreté de l'Etat) par les services de renseignement.
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L'arrêté lui reproche «un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraire aux valeurs de la République».
Selon l'avocat de l'imam, le parquet général demandera la remise de ce dernier aux autorités judiciaires françaises. La chambre des mises en accusation est en délibéré. L'arrêt sera prononcé le 15 novembre.