Dans un communiqué, le ministère a indiqué que ces suspects avaient été arrêtés lors d'"opérations préventives" lancées il y a une semaine à La Mecque, à Médine (ouest), à Ryad et au Qassim (centre).
Ces suspects, dont deux Yéménites et un Soudanais, ont apporté un soutien logistique à d'autres jihadistes auteurs d'attentats, fait de la propagande en faveur du groupe Etat islamique (EI) et repéré des cibles d'attaques, selon la même source.
Ils ont assisté ou apporté une aide à deux kamikazes qui ont actionné leurs ceintures d'explosifs le 21 janvier après un échange de tirs avec les forces de sécurité à Jeddah (ouest). Ils sont également soupçonnés de liens avec deux jihadistes abattus lors d'une opération de police le 7 janvier à Ryad.
Des armes automatiques, des armes blanches et des sommes d'argent ont été saisies pendant les opérations des forces de sécurité, selon le ministère de l'Intérieur.
Las autorités saoudiennes annoncent régulièrement le démantèlement de cellules jihadistes.
L'Arabie saoudite est membre de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, lutte contre l'EI en Syrie et en Irak.
Le royaume a été le théâtre depuis fin 2014 d'une série d'attaques revendiquées par le groupe jihadiste sunnite qui ont visé principalement la minorité chiite et les forces de sécurité. Elles ont coûté la vie à des dizaines de personnes, notamment dans l'est du pays.