L'appareil en provenance de la ville algérienne de Constantine (est) a perdu l'une de ses roues au moment où il s'apprêtait à atterrir sur le tarmac de l’aéroport international Houari Boumedienne d'Alger, faisant perdre le contrôle de l'avion au commandant du bord, précisent les mêmes sources.
Le pilote a réussi à maîtriser la situation, évitant ainsi une catastrophe de justesse, selon les mêmes sources.Ce n'est pas la première fois qu'un tel incident touche la compagnie aérienne algérienne.
Il y a une semaine, un avion à destination de Paris a dû faire demi-tour mardi, quelques minutes après son décollage de l’aéroport de la capitale à cause d’un problème technique.
Un autre appareil du même transporteur assurant la liaison Orly-Alger a été contraint début octobre de rebrousser chemin vers l’aéroport français quelques minutes après son décollage. Le feu s’était déclaré, dans un de ses réacteurs, pour des raisons inconnues.
En août dernier, l’avion assurant le vol AH 1020 reliant Alger à la ville de Marseille a fait demi-tour à cause d’un problème technique et a atterri à l’aéroport Houari Boumediene pour effectuer les réparations nécessaires.
Durant le même mois, un autre appareil de la compagnie algérienne a été contraint d’interrompre son décollage de l’aéroport international Orly vers la ville algérienne de Bejaia (est), lorsque les pilotes ont été alertés par une alarme que la porte arrière gauche de l’appareil était ouverte.
Le ministre algérien des Transports, Boudjema Talaï, avait traité Air Algérie de "compagnie malade", affirmant qu’un plan "Marshall" est nécessaire pour remettre la société sur les rails.
"Air Algérie ne sait même pas faire son métier, celui de voyager. C’est désastreux", avait déclaré le ministre sur les ondes de la radio nationale, mettant en garde contre la disparition du pavillon national "si les choses continuent à se faire de cette manière".
Pour sa part, le PDG de la compagnie, Abdou Bouderbala, a regretté que "les mauvaises prestations d’Air Algérie ont fait fuir beaucoup de clients algériens et étrangers".