Le processus de la paix qui exigeait le cantonnement des mouvements armés du nord du Mali (rébellion armée regroupée autour de la Coordination des mouvements de l’Azawad) et la Plateforme, mouvement armé pro-gouvernemental, commence à prendre forme.
Après un certain retard dû aux tensions entre mouvements du nord, douze sites de cantonnement ont été proposés dont 6 pour la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) et 6 pour la Plateforme. Parmi eux, huit ont été officiellement reconnus. Toutefois, le 15 décembre prochain, ce sont 3 sites de cantonnement sur les 8 officiellement retenus qui seront construits par la mission onusienne au Mali.
Notons que c’est grâce aux patrouilles mixtes regroupant les forces armées maliennes (FAMAS), la CMA et la Plateforme que l’identification de ces sites de cantonnement a été faite par la Commission technique de sécurité qui se réunit régulièrement sous la présidence du Commandant de la Force de la MINUSMA -Mission multidimensionnelle des Nations-unies pour la stabilisation au Mali.
Même si cette annonce de la mission onusienne est saluée par les acteurs du processus de paix en l’occurrence la CMA et la Plateforme, elle fait grincer les dents chez de nombreux anciens combattants.
De nombreux combattants, notamment dans les rangs des sédentaires, n’approuvent pas cette décision. Joint par nos soins, le président du mouvement Ganda Izo, Mohamed Attaib Sidibé indique que ses combattants ne veulent pas de ces sites, lesquels sont loin de leurs bases. Raison pour laquelle il propose des sites comme Hombori, Lalahoy, etc.