Le vote s'est déroulé jeudi soir après des heures de débat. "C'est une étape importante" pour la communauté LGBT, a déclaré vendredi le porte-parole du Conseil des droits de l'Homme, Rolando Gomez, lors d'un point de presse.
L'organisation Human Rights Watch, basée à New York, a pour sa part qualifié cette décision d'"historique".
L'expert qui sera nommé pour 3 ans, aura pour mandat "la protection contre la violence et la discrimination en raison de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre".
Il devra notamment travailler en coopération avec les Etats afin "d'encourager l'adoption et l'application de mesures propres à contribuer à la protection" de ces personnes.
La résolution - qui était proposée par l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Mexique et l'Uruguay -- a été adoptée par 23 pays membres (sur 47), contre 18 (dont la Russie et la Chine) et 6 abstentions (dont l'Afrique du Sud). Elle ne mentionne pas spécifiquement les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.
Elle demande à tous les Etats membres de l'ONU de coopérer avec L'expert.