Ce recul serait principalement dû au déclin naturel des champs matures, à la grève des membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP), ainsi qu’à l’obsolescence des installations et des équipements de production, indique un document officiel. Cependant, souligne lenouveaugabon.com dans sa publication, les efforts entrepris par les opérateurs du secteur pour améliorer les rendements des puits permettraient d’atténuer ce déclin naturel.
Selon le document, le prix moyen du brut gabonais s’établirait à 40 dollars contre 80 dollars, soit une chute de 50% par rapport aux prévisions initiales. Toutefois, en cas de conjoncture plus favorable, le gouvernement prévoit l’alimentation d’un fonds de stabilisation qui contribuerait au financement des dépenses de développement du budget général.
Le site d’information souligne qu’en 2015 l’effet conjugué de la grève de l’ONEP et des difficultés financières de la Société gabonaise de raffinage (SOGARA), aurait conduit celle-ci à ne traiter que 820.000 tonnes métriques contre 832.828 tonnes métriques en 2014. La SOGARA aurait donc recours aux importations de produits pétroliers raffinés pour combler le déficit et satisfaire la demande locale.
