«Le 13 décembre, les forces armées thaïlandaises ont utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes» sur plusieurs cibles, a affirmé sur X le ministère cambodgien de la Défense, accusant l’armée de l’air thaïlandaise de «ne pas avoir encore cessé (ses) bombardements».
Cette accusation intervient quelques heures après que Donald Trump a assuré que la Thaïlande et le Cambodge avaient accepté de faire taire les armes.
«J’ai eu une excellente conversation ce matin avec le Premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le Premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de CESSER tout tir dès ce soir et de revenir à l’accord de paix initial conclu avec moi, et avec eux, avec l’aide du grand Premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim», a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau Truth Social.
Des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays d’Asie du Sud-Est ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d’autre.
Les combats sont entrés samedi dans leur septième jour, soit deux de plus qu’en juillet, lorsqu’un épisode de violences avait fait 43 morts et poussé environ 300.000 personnes à évacuer.
La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump. Mais la Thaïlande l’a suspendu quelques semaines plus tard après l’explosion d’une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.








