Dans un communiqué, diffusé via l’agence de presse algérienne, le département de Ramtane Lamamra estime que le Travel Warning, mis à jour le 13 décembre 2016, «traduit, comme à l’accoutumée, la propension de ses rédacteurs à percevoir la situation en Algérie à travers des prismes déformants et des clichés désuets qui ne reflètent en rien la réalité de la situation sécuritaire».
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Evoquant la mise en garde contre les risques «d’attaques terroristes et d’enlèvements», pointés du doigt par le département d’État américain, Alger prétend que «la sécurité de l’Algérie est structurellement et durablement établie grâce à la politique de réconciliation nationale prônée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, et au lourd tribut que l’Algérie a payé pour défaire le terrorisme».
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Vague réponse officielle aux préoccupations internationales quant à l'insécurité rampante en Algérie, cernée de toutes parts par les groupes terroristes (Daech, Al-Qaïda au Maghreb islamique, Boko Haram, Al Mourabitoune, etc.), sans compter le risque d'implosion dû à la vacance institutionnelle (président paralysé par un accident vasculaire cérébral), la guerre de succession que se livrent le clan présidentiel dirigé par le frère du président Saïd Bouteflika et l'ex-patron du département du renseignement et de la sécurité (DRS), Mohamed Lamine Mediene, alias "Tewfik", sans oublier cette grave crise financière due à la baisse des cours de pétrole (98% des exportations algériennes et 60% des recettes de l'Etat!) et ses répercussions désastreuses sur la paix sociale que le pouvoir algérien a eu l'habitude d'acheter à coups de milliards de pétrodollars!