"Il s'agit des deux premières interpellations, quatre jours après le début de cette enquête menée par la section de recherche d’Ajaccio, précise cette source, ajoutant que les gendarmes ont interrogé plusieurs personnes avant ces interpellations.
Ces incidents, qui ont fait cinq blessées, ont éclaté après la prise par des touristes de photos de femmes se baignant en burkinis. Une centaine de policiers et de gendarmes ont été mobilisés pour ramener le calme sur cette plage.
Le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni, avait pris lundi un arrêté interdisant la baignade en burkini sur les plages de sa commune, après ces incidents qui ont opposé des jeunes et des familles d'origine maghrébine.
Pour l'édile corse, cet arrêté permettra de protéger la population maghrébine de Sisco. Il a expliqué, à cet égard, que des musulmans de cette commune reçoivent des menaces à cause des provocations permanentes de la part de certains individus.
"Il n'y a aucune discrimination avec cet arrêté. La religion musulmane, ce sont des gens pacifistes qui sont empoisonnés comme nous par des intégristes. Tous les intégrismes, chrétiens, musulmans, juifs doivent être balayés car on doit vivre ensemble", a-t-il insisté.
Une enquête a été ouverte "pour violence en réunion", pour "établir l'origine" de ces incidents, a indiqué le parquet de Bastia.