Gabon: vers la mise en place d’un pacte de responsabilité pour l’emploi des jeunes

L’objectif de ce pacte de responsabilité pour l’emploi est d’améliorer l’employabilité des jeunes, afin de combattre durablement le chômage et assurer le bien-être de la société gabonaise, nous apprend "gabonreview.com" dans sa publication du 17 octobre. «Nous devons nous mobiliser pour faire accéder notre jeunesse à l’emploi. Pour cela, il faut inventer un modèle de solution adaptée à notre modèle économique, social et environnemental», a déclaré le chef d’Etat.

Le site d’information souligne qu’un dialogue constructif, qui réunira le gouvernement, les structures de formation universitaire et professionnelle, celles en charge de la gestion des demandeurs d’emploi, des employeurs et de la jeunesse, sera initié. Ainsi, cette initiative permettra d’abord aux entités chargées de former, de proposer des filières adaptées aux besoins des employeurs publics et privés, de permettre au secteur privé de mettre en place un dispositif permettant aux entreprises de s’impliquer dans la définition des programmes de formation et de préciser leurs besoins d’embauche à court, moyen et long terme.

De même, elle vise à permettre à la jeunesse de s’approprier les réalités de l’environnement économique national. «C’est pourquoi, j’instruis dès à présent le Premier ministre de créer, sous la responsabilité du vice-Premier ministre en charge de la Formation professionnelle et surtout de l’insertion des jeunes, les ministres en charge de l’Enseignement supérieur, de la Communication, du Commerce, de l’Education, du Travail, de l’Enseignement technique, des principaux responsables des structures de formations universitaires et professionnelles, du patronat, du conseil national de la jeunesse, une plateforme de discussion et de recherche de solutions pour l’emploi et en particulier de l’employabilité des jeunes», a laissé entendre Ali Bongo.

Selon "gabonreview.com", l’Etat entend accompagner le dispositif par un certain nombre de mesures incitatives et par l’adoption du nouveau code de travail.