Kiosque le360 Afrique: 842 millions de dollars, contre 1538 millions en 2014, c’est le chiffre d’affaires que vient d’annoncer Total Gabon au terme de l’exercice 2015.
Le business de la compagnie spécialisée dans les hydrocarbures chute de 45% en une année, profondément affectée par la baisse des cours internationaux de l’or noir.
"Cette chute s’explique essentiellement par la baisse du prix de vente moyen des bruts», confirme-t-on auprès du groupe pétrolier, cité par le site d’information gabonreview.com.
La publication fait le focus sur la situation du géant pétrolier au Gabon, affirmant que cette baisse des prix du baril du brut ne fait manifestement pas les affaires de Total Gabon.
«En effet, le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s’est enrayé à 46,8 dollars par baril en moyenne en 2015, soit une baisse de 50% par rapport à 2014, où le prix par baril était de 93,6 dollars», explique le journal.
Selon la même source, ces chiffres confirment ainsi les craintes sur la santé de l’activité de la compagnie, «à l’issue déjà des résultats du premier semestre 2015, avec un chiffre d’affaires de 466 millions de dollars contre 789 millions au premier semestre 2014».
La société avait aussi affiché un résultat net amputé de 27 millions de dollars sur ce même semestre, contre 117 millions à la même période en 2014. «En plus de la baisse du prix de vente de la matière brute, des indiscrétions évoquaient également le rétrécissement, au Gabon, du marché de Total Gabon depuis plusieurs années», rapporte le journal.
La publication relativise tout de même en soulignant que «tout n’aura pas été négatif pour Total Gabon lors du dernier exercice, la compagnie ayant réalisé une hausse de 7% des volumes de pétrole vendu en 2015».
Dans le même sens, la part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon, s’est élevée en 2015 à 47.300 barils par jour, comparée aux 47.000 barils par jour en 2014. Pour la compagnie, cette hausse de 1% reflète la capacité de la société à maintenir son plateau de production grâce, notamment, à l’apport de nouveaux puits.