C’est le site d’information "gabonreview.com" qui revient sur les grandes lignes de ce rapport dans sa publication du mercredi 30 septembre. Ainsi, le document réalisé par OBG, en partenariat avec l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), la Confédération patronale gabonaise (CPG) et le cabinet Deloitte, analyse les efforts consentis par l’Etat gabonais en 2014 pour faire face aux défis.
On y apprend que le pétrole continue de représenter la moitié des recettes de l’État et environ 80% des recettes des exportations, alors que l’absence de nouveaux gisements, la baisse de la production, ainsi que la réduction de moitié des prix du pétrole ont freiné les perspectives à court terme. A ce niveau, le rapport recommande vivement une diversification de l’économie gabonaise.
«Le Gabon dispose de ressources naturelles diversifiées, le foncier y est accessible et les Gabonais jouissent d’un fort pouvoir d’achat. Cela ne veut pas pour autant dire que tout est parfait», fait remarquer Andrew Jeffreys, président-directeur général d’Oxford business group. «Malgré la baisse des prix du pétrole, le pays reste très attractif pour les investissements étrangers. Le ralentissement des recettes d’exportation aura certainement un impact sur les dépenses du gouvernement à court terme, mais pour les investisseurs qui misent sur le long terme, les avantages restent évidents», ajoute-t-il.
Dans ce rapport, l’ancienne présidente du patronat (CPG) et actuelle ministre du Commerce estime que la réforme fiscale est fondamentale pour encourager la diversification économique: «Il faut promouvoir l’entreprenariat et renforcer l’investissement dans l’éducation, l’innovation, l’agriculture et la santé. Le principal défi est de réaliser des réformes audacieuses et modernes», soutient-elle.
Selon "gabonreview.com", le rapport a également passé au crible le secteur bancaire gabonais. A ce niveau, on apprend que malgré une conjoncture économique difficile, ce secteur a réussi à maintenir sa stabilité sur le long terme grâce, entre autres, à l’introduction des services bancaires mobiles et à l’augmentation de la coopération interbancaire.
Le secteur des assurances, de son côté, a progressé de 3,3% en 2014. Une croissance principalement due au regain d’activités dans l’industrie et les infrastructures, expliquent les auteurs du rapport.
Le document indique aussi que la baisse du prix du pétrole a incité le gouvernement à effectuer des révisions budgétaires qui devraient ralentir l’économie et limiter la capacité de l’État à stimuler la création d’emplois. Oxford Business Group recommande aussi à l’Etat de développer le tourisme de luxe et l’écotourisme, deux segments prometteurs pouvant aider à stimuler la contribution de ce secteur au PIB.