Selon lenouveaugabon.com, Odounga Awassi, président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (Cnlcei), et Mohamed Moubdi, ministre marocain de la Fonction publique et de la Modernisation de l´administration, se sont rencontrés le 30 octobre à Saint-Petersbourg (Russie), en marge de la 6ème session de la Conférence des États parties de la Convention des Nations unies contre la corruption qui se tient du 2 au 6 novembre. Ainsi, à cette occasion, les deux pays ont affiché leur volonté commune de raffermir la coopération bilatérale dans le cadre de la lutte contre la corruption.
«Signe du grand intérêt porté par Libreville et Rabat à la croisade anticorruption, l’Instance centrale de prévention de la corruption (Icpc) du Maroc et la Cnlcei, son homologue du Gabon, ont décidé de signer un Accord cadre bilatéral, dans les tout prochains jours, conformément aux dispositions du chapitre 4 de la Convention des Nations unies contre la corruption (Cnucc)», indique lenouveaugabon.com.
Notons que le chapitre 4 de la Cnucc a trait à la coopération internationale, l’extradition, le transfert des personnes condamnées, l’entraide judiciaire, le transfert des procédures pénales, la coopération entre les services de détection et de répression, les enquêtes conjointes et les techniques d’enquêtes spéciales.
La Convention, de façon générale, vise à élever les codes d’éthique pour les fonctionnaires et prévoit des sanctions pénales pour la corruption dans le secteur privé et des mesures anti-blanchiment. Soulignons que les Etats, parties prenantes de cette Convention, s’engagent à restituer les fonds issus de la corruption, et à coopérer pour fournir des preuves, geler des comptes bancaires, confisquer des biens ou extrader des suspects.