Les médias locaux ont identifié les suspects qui se nommeraient Alexandre Bissonnette et Mohamed Khadir ; ce dernier serait d'origine marocaine. La police n'a pas voulu confirmer leurs identités, se bornant à mentionner leur nationalité canadienne.
Les premiers appels signalant des tirs au centre culturel islamique de Québec ont été reçus au numéro d'urgence de la police à 19H55 locale (00H55 GMT lundi). La police est arrivée sur place quelques minutes plus tard et a interpellé un premier auteur présumé aux abords de la mosquée.
Vers 20H10 le second suspect a appelé le même numéro d'urgence "pour parler de son geste", a expliqué Denis Turcotte.
"Il a dit qu'il était impliqué dans l'incident", a expliqué Martin Plante, officier de la Gendarmerie du Canada (GRC, police fédérale).
La police n'a pas précisé si le jeune homme, âgé entre 25 et 30 ans, regrettait son geste ou en donnait les motivations.
Ce suspect a rapidement dit aux policiers qu'il avait garé son véhicule à une vingtaine de kilomètres de là et que les policiers pouvaient l'arrêter, a raconté Denis Turcotte. L'interpellation a été réalisée à 21H00.
Des perquisitions ont été réalisées tôt lundi matin dans une résidence près de la mosquée, non loin de l'Université Laval à une dizaine kilomètres du coeur historique de Québec. Denis Brière, recteur de l'université, a parlé "d'actes odieux, inhumains, terroristes".
Selon des médias locaux, les deux suspects auraient un lien avec l'université, où Alexandre Bissonnette étudierait les sciences politiques.
Parmi les six victimes, on retrouve deux Algériens, un Marocain, un Tunisien et deux citoyens d’Afrique subsaharienne, a appris Le Journal.
Sur les huit blessés, cinq sont toujours dans un état critique, a indiqué Geneviève Dupuis, porte-parole du Centre hospitralier du Québec.