"Je voterai pour Emmanuel Macron (...) Je prends mes responsabilités", "parce que je pense qu'il ne faut prendre aucun risque pour la République", a-t-il affirmé sur BFMTV, alors que les sondages prédisent un face-à-face entre Emmanuel Macron et la candidate de l'extrême droite Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, le 7 mai.
"Ce n'est pas un ralliement, c'est le choix de la raison", a dit le candidat malheureux de la primaire organisée par le Parti socialiste en janvier, sur BFM TV RMC.
"Je n'ai rien à négocier et je ne demande rien, ce n'est pas un ralliement, c'est une prise de position responsable", a-t-il poursuivi. "Face au danger que représente le Front national, on ne peut pas hésiter".
Emmanuel Macron, qui engrange depuis plusieurs mois de nombreux soutiens de droite comme de gauche - dont celui du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian - a "remercié" au micro d'Europe 1 Manuel Valls de son soutien.
L'ex-Premier ministre avait fait un premier pas vers son ancien ministre de l'Economie, favori des sondages pour le second tour de l'élection, en faisant savoir le 14 mars dernier qu'il ne parrainerait pas le candidat investi par le Parti socialiste Benoît Hamon.
"Je ne suis pas surpris (...) On le sait depuis une semaine", a déclaré ce dernier, interrogé un peu plus tôt sur France 2 sur l'officialisation attendue de Manuel Valls.
"Toutes les semaines est organisé une sorte de feuilleton destiné à m'affaiblir", a estimé l'ancien ministre de l'Education, actuellement en cinquième position dans les intentions de vote pour le premier tour.