L'enquête menée à la suite de cet incendie a permis d'en établir le caractère criminel, a souligné le chef de l'Etat français, notant que cet acte porte atteinte aux valeurs de la République et au respect des croyances. "Les musulmans de France doivent pouvoir exercer leur culte en toute liberté et en toute sécurité", a-t-il dit, assurant que tout est mis en œuvre pour que les coupables soient identifiés et punis.
Auparavant, le procureur de la République Pierre Aurignac avait précisé que le ou les auteurs de cet acte ont visiblement utilisé un accélérant de type hydrocarbure pour accélérer le départ de l'incendie par le toit du lieu de culte musulman. Il a également promis de mettre "les moyens les plus importants au service de l'enquête" pour traduire en justice le ou les auteurs de cet acte malveillant.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a dénoncé, pour sa part, "une attaque insupportable", soulignant que l'incendie de cette mosquée intervient seulement deux semaines après l'attaque au cocktail Molotov d'un autre lieu de culte musulman dans le sud de la France."Tout en dénonçant les actes de violence ou de terrorisme qui ne peuvent se réclamer d'une quelconque religion ni d'une quelconque valeur, le CFCM rejette tout amalgame et toute stigmatisation qui viseraient la communauté musulmane