France: le chef de la diplomatie américaine à Paris pour des discussions sur l’Ukraine

Steve Witkoff, émissaire spécial du président Donald Trump en charge des dossiers ukrainien et du Moyen-Orient, et Marco Rubio, secrétaire d’État américain.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio est attendu en France ce jeudi pour des discussions sur le conflit en Ukraine. Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, sera également présent pour vue de rencontrer les représentants américains.

Le 17/04/2025 à 08h33

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio est attendu à Paris jeudi pour des discussions sur le conflit en Ukraine. Accompagné de l’émissaire spécial de Donald Trump en charge des dossiers ukrainien et du Moyen-Orient, Steve Witkoff, il doit rencontrer le président français Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a également annoncé être présent à Paris ce jeudi, accompagné de deux ministres, en vue de rencontrer des «représentants» américains.

Marco Rubio arrive en France alors que les négociations initiées par Donald Trump en vue d’un cessez-le-feu général en Ukraine piétinent. Un bombardement russe dimanche contre la ville ukrainienne de Soumy (nord- est), qui a tué au moins 35 civils, a rappelé, selon Washington et Paris, l’urgence à trouver une issue au conflit.

«Ces différentes rencontres permettront de faire le point sur les négociations de paix visant à mettre fin à l’agression russe de l’Ukraine. Elles feront suite aux conversations du président de la République avec le président Trump et aux travaux menés dans le cadre de la coalition des volontaires», a indiqué la présidence française dans un communiqué.

Alors que Donald Trump a opéré, au grand dam des Européens, un rapprochement avec Vladimir Poutine, Paris et Londres ont pris de leur côté la tête d’une «coalition des volontaires», composée d’une trentaine de pays alliés de l’Ukraine travaillant notamment à la création d’une «force de réassurance» destinée à garantir un éventuel cessez-le-feu.

Le lundi 14 avril, trois jours après une nouvelle rencontre avec Vladimir Poutine, Steve Witkoff a affirmé que les pourparlers étaient «sur le point» de permettre des avancées. Les échanges de jeudi « seront également l’occasion de discuter des droits de douane ainsi que de la situation au Proche-Orient dans une logique de désescalade dans la région », a détaillé l’Elysée.

Une source diplomatique française a indiqué à l’AFP que le dossier du nucléaire iranien pourrait être au programme. Négociateurs actifs d’un accord en 2015, les Européens, regroupés au sein de l’E3 (France, Allemagne, Grande-Bretagne), en sont pour l’instant tenus à l’écart, cantonnés à un rôle d’observateur.


Par Le360 (avec AFP)
Le 17/04/2025 à 08h33