"Il y a des pratiques anciennes dans la vie politique qui ne sont plus acceptables", a-t-il reconnu lors d'une conférence de presse, devant plus de 200 journalistes, évoquant une "collaboration de confiance qui aujourd'hui suscite la défiance".
Englué dans des soupçons d'emploi fictif de sa famille, il a néanmoins affirmé que le salaire de sa femme Penelope "était parfaitement justifié".
"Elle a occupé ce poste pendant 15 ans et ceci pour un montant moyen de rémunération mensuelle de 3.677 euros net. Salaire parfaitement justifié pour une personne diplômée de droit et de lettres", a déclaré l'ex-Premier ministre.
Revenant sur une interview télévisée en anglais dans laquelle Mme Fillon assurait n'avoir jamais été l'"assistante" de son époux, M. Fillon a souligné qu'elle n'avait "jamais été (s)a subordonnée".
"Elle a toujours été, d'abord et avant tout ma compagne de travail et ma collaboratrice", a-t-il relevé.
"Penelope n'a jamais revendiqué de rôle dans la lumière. Elle a exercé dans la discrétion", a-t-il renchéri, estimant que "sa façon de faire était digne".
"Je suis honnête. Cette accusation m'est tombée dessus comme un coup de tonnerre", a -t-il répété, en assurant avoir "oeuvré pour mon pays sans enfreindre la loi" et dénonçant "un lynchage médiatique".