Selon les médias, la mosquée en question est située dans le quartier d’Encagnane dans la ville d’Aix-en-Provence.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé, dans un communiqué, que "le responsable de cette mosquée prônait une idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine, ainsi qu’à l’animosité à l’égard des autres. Tendant à rejeter l’autorité de l’Etat, la laïcité, la démocratie et les Constitutions contraires à la loi divine, il véhiculait ainsi un message contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre publics".
Par ailleurs, leministère a indiqué que ce lieu de culte comptait parmi ses fidèles "des individus adeptes d’un islam radical, entretenant des relations avec d’autres individus connus pour leur radicalisation et leur proximité avec des personnes prônant le jihad".
Entre décembre 2015 et l'été 2016, une vingtaine de mosquées et salles de prière considérées comme radicales avaient été fermées dans le cadre de l'état d'urgence.