Le site leparisien.fr vient de diffuser la photo d’Adel Kermiche, l'un des assaillants qui ont égorgé un prêtre dans son église à Saint-Etienne-du-Rouvray, ce mardi 26 juillet.
Connu des services anti-terroristes, il avait tenté de rallier la Syrie par deux fois en 2015. Depuis sa libération, il avait obligation de porter un bracelet électronique permettant à la police de le localiser en permanence, rapporte l’AFP qui a recueilli les témoignages de son voisinage.
«On savait qu'il voulait aller en Syrie», a témoigné un voisin de la famille, âgé de 60 ans et qui dit ne l'avoir «jamais vu à la mosquée» qu'il fréquente tous les jours.
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C’est à partir de mai 2015 qu’il s’est radicalisé. Sa famille, remarquant ce changement subit, n’a rien pu faire. «Il disait qu’on ne pouvait pas exercer sa religion tranquillement en France. Il parlait avec des mots qui ne lui appartenaient pas. Il a été ensorcelé, comme dans une secte», avait confié sa mère à la Tribune de Genève.
Le 22 mai 2015, Adel Kermiche a été mis en examen pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme». Il bénéficiera, le 18 mars 2016, d’une libération conditionnelle assortie d’un placement sous bracelet électronique. A sa mère, il déclarera: «la France, ça me saoule».
Ce mardi, il est passé à l’acte et a commis son geste abominable.