Le groupe Facebook a promis vendredi de nouvelles mesures pour lutter contre la manipulation politique à quelques jours de l'audition de son patron Mark Zuckerberg par les parlementaires américains.
"A partir de maintenant, chaque annonceur qui veut passer une annonce politique ou abordant un sujet important devra être vérifié. Pour être vérifiés, les annonceurs devront confirmer leur identité et leur localisation", a écrit le patron du groupe Mark Zuckerberg sur sa page Facebook, accusé de ne pas assez lutter contre la manipulation politique.
"A l'approche d'élections importantes aux Etats-Unis, au Mexique, au Brésil, en Inde, au Pakistan (...), une de mes priorités pour 2018 est de m'assurer que nous soutenons un débat positif et parons aux ingérences dans ces élections", a écrit Mark Zuckerberg sur sa propre Page, qui est suivie par plus de 100 millions de personnes.
Le groupe dit travailler "avec des organisations extérieures" à une "liste" de "sujets" importants et polémiques répondant à cette définition. Il a aussi annoncé "embaucher des milliers de personnes supplémentaires" pour mettre en oeuvre ces différentes mesures, promises pour être déployées immédiatement pour certaines, progressivement pour d'autres, mais à temps pour les échéances électorales de 2018, en novembre.
Outre les annonceurs, Facebook va aussi soumettre aux mêmes vérifications les personnes qui gèrent des Pages Facebook "ayant un grand nombre" d'abonnés, pour limiter l'utilisation de faux comptes, largement utilisés pour faire de la manipulation politique.
M. Zuckerberg est attendu au Congrès américain la semaine prochaine pour s'expliquer sur tous ces sujets.