Toute la journée, les secouristes, aidés de chiens spécialisés dans la recherche de personnes ensevelies, ont travaillé pour retrouver des survivants dans les décombres de cet immeuble de quatre étages, situé en face de l'historique mosquée de Ketchaoua.
Sous une pluie battante, une femme hurle sa douleur pour "ces morts de trop".
Elle crie aussi sa colère contre ceux qui ont "badigeonné l'immeuble de l'extérieur pour faire bonne figure" lors de la réouverture de la mosquée Ketchaoua après des travaux en 2017, "au lieu de le rénover ou de le détruire car il tombait en ruine".
Selon des sources concordantes, la famille qui a trouvé la mort était composée de deux frères dont l'un marié avec deux enfants âgés pour l'un de huit ans et pour l'autre d'à peine quelques mois.
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Ils squattaient dans cet immeuble dont les habitants avaient été délogés il y a plusieurs mois.
A mesure que l'espoir de retrouver des survivants s'amenuisait, la colère des riverains est montée contre "ceux qui ont permis que cela arrive.
Le wali (préfet) d'Alger venu sur les lieux dans la matinée a été pourchassé par les habitants et a dû rebrousser chemin protégé par ses gardes du corps et des policiers.
Quelques heures plus tard, la télévision d'Etat a annoncé qu'il avait été limogé, tout comme cinq autres préfets sur les 48 que compte le pays. Elle n'a donné aucune explication.