Le PIB de l'Arabie saoudite, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), s'était contracté de 0,84% à la même période de l'an dernier.
Le retour à la croissance est attribué essentiellement à une progression de 2,7% dans le secteur gouvernemental non pétrolier, mais aussi dans le secteur pétrolier qui a progressé de 0,62% après une contraction de près de 2% au premier trimestre de l'an dernier, précisent ces statistiques.
Les prix du pétrole ont atteint le mois dernier des niveaux proches des 80 dollars le baril -alors qu'ils étaient à moins de 30 dollars début 2016-, à la faveur d'un accord conclu entre producteurs, membres et non membres de l'OPEP, pour réduire la production. Cet accord expire en décembre.
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Les prix ont maintenu un niveau élevé en dépit d'une récente décision des producteurs de pétrole d'augmenter la production à partir de début juillet. Le président américain Donald Trump a indiqué samedi que le roi Salmane d'Arabie saoudite avait accepté sa demande d'augmenter la production de pétrole de 2.000.000 de barils par jour.
L'économie saoudienne s'était contractée de 0,7% sur l'ensemble de 2017 du fait de la chute des prix du pétrole, pour la première fois depuis 2009 -un an après la crise financière mondiale. L'Arabie, premier exportateur mondial de pétrole, affiche un déficit budgétaire colossal depuis l'effondrement des prix de l'or noir il y a environ quatre ans.
Elle n'a cessé d'afficher des déficits budgétaires qui ont totalisé 260 milliards de dollars depuis 2014. Le gouvernement prévoit un déficit de 52 milliards de dollars pour 2018. Pour combler le manque à gagner, le pays a recours à la dette. Il a également augmenté les prix du carburant et de l'électricité et introduit une TVA de 5% début 2018.
