L'EHang 184, un véhicule aérien autonome du constructeur chinois EHang, a été testé à Dubaï, a annoncé lundi l'Autorité des routes et des transports (RTA) de l'émirat dans un communiqué.
Le véhicule, une sorte de taxi-drone, peut se déplacer d'un point à un autre à 300 mètres du sol et à une vitesse de 100 km/h, selon un parcours déjà programmé, a expliqué RTA. Il suffit au pilote de sélectionner sa destination pour que le véhicule décolle, vole et le dépose à l'endroit choisi.
Le mouvement de l'appareil sera coordonné par un centre de contrôle au sol et la RTA a annoncé son intention d'introduire ce système à Dubaï dès le mois de juillet.
Doté de moteurs électriques, l'appareil, capable de transporter une personne, peut se recharger en deux heures pour une autonomie de vol de près de trente minutes.
Par ailleurs, Elon Musk, le patron fondateur de Tesla, constructeur de voitures électriques à la pointe du système de pilotage automatique, a annoncé l'ouverture à Dubaï d'un centre régional.
L'annonce a été faite en marge du World Government Summit, rendez-vous annuel de décideurs organisé à Dubaï.
Dubaï, qui a déjà testé des véhicules autonomes, ambitionne de voir le quart de son système de transport assuré par des moyens automatiques d'ici 2030, comme l'a rappelé la RTA lundi. Cet organisme s'intéresse également à un autre système de transport futuriste, le Hyperloop.
Hyperloop One, la firme qui développe ce système, a annoncé début novembre le lancement d'une étude de faisabilité aux Emirats Arabes Unis pour relier Dubaï et Abou Dhabi en douze minutes, au lieu d'une heure et demie en moyenne aujourd'hui par l'autoroute.
L'idée du train Hyperloop avait été lancée en 2013 par Elon Musk. Le concept, considéré par certains comme de la science-fiction, consisterait à propulser des passagers dans des capsules circulant sur des coussins d'air dans un tube à basse pression.